Entre l'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 42

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

La source de la mitsva

Il est écrit dans la Torah : “Nul ne lésera son prochain et tu craindras ton D.ieu” (Vayikra 25,17).

Dans son sens premier, ce verset signifie qu’il est interdit de causer du tort à autrui à l’occasion d’une transaction commerciale

L’ajout de l’expression “tu craindras ton D.ieu” apparaît dans le verset pour nous apprendre que les pensées et les intentions blessantes sont également concernées. 

En effet, les paroles offensantes, qui sont parfois formulées de manière subtile, peuvent dissimuler l’intention qui s’y cache et qui est de blesser autrui. 

Voilà la raison pour laquelle, le verset ajoute : “Tu craindras ton D.ieu” car Il est le seul à connaître l’intention réelle de celui qui profère de telles paroles.

Qu’appelle t-on une offense ?

Toute parole ou tout acte (comme une grimace, un clin d’oeil, une lettre…) destinés à blesser, à humilier, à effrayer, à irriter ou à causer de la peine à autrui, sans laisser à la victime la force de surmonter sa peine, sont considérés comme une forme d’offense. 

Cette offense est très grave !

Il est impossible de réparer la douleur morale causée à autrui. 

En effet, l’affront verbal s’en prend directement à la personnalité de la victime, tandis que le préjudice commercial ne porte atteinte qu’à son argent. 

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l