L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 15

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Et une faute commise par inadvertance ?

Dans toutes situations où notre prochain a été affecté, que cela soit par mégarde, par inadvertance ou même s’il se vexe sans raison, nous avons l’obligation de l’apaiser.

Réciproquement, la Torah encourage la victime à accepter le pardon de son agresseur s’il a été sincère. 

Rambam : “Il est interdit de se montrer cruel en refusant de pardonner. on doit s’apaiser facilement et s’irriter difficilement. On doit pardonner volontiers et d’un cœur entier. Même pour une faute grave nous ne devrons pas nous venger ou garder rancune. Telle est la conduite appropriée au peuple D’Israël.”

Comment demande t-on pardon ?

A priori, il est préférable de demander soi-même pardon à la personne lésée, sans passer par un intermédiaire. 

En effet, la honte ressentie fait partie du processus d’expiation.

Cependant, si la chose nous est trop difficile, ou qu’une tierce personne s’avère plus adaptée à la situation, il nous sera permis alors, de passer par cet intermédiaire. 

A priori, lorsque l’on vient demander pardon à son prochain, il est préférable d’énoncer les détails de sa faute. 

Cependant, si l’on estime que l’autre se sentira humilié en apprenant ces détails, cela ne sera pas nécessaire.

Demander pardon à un groupe de personnes, sans parler directement à la personne concernée, ne nous rend pas quitte.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l