Entre l'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 22

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Ne pas haïr son prochain

Tout sentiment négatif éprouvé envers son prochain, même s’il reste intérieur et inexprimé, peut être considéré comme une faute !
En effet, il est écrit dans la Torah : “Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur, etc. (Vayikra/Lévitique 19,17) “
Toute personne éprouvant de la haine envers un membre du peuple juif transgresse cet interdit de la Torah.
Cette mitsva est valable en tous lieux et à toutes époques. Elle concerne aussi bien les hommes que les femmes.

La Haine et tous ses dérivés !

La haine peut amener l’homme à transgresser de nombreux autres interdits de la Torah comme : l’interdit de se venger, de maudire, de flatter bassement, d’offenser, de médire ou de colporter des paroles préjudiciables. 

De plus, ce sentiment empêchera l’homme de respecter le commandement d’aimer son prochain comme soi-même, celui de faire des remontrances ou encore de juger favorablement.

La haine est susceptible d’entraîner des situations de discorde allant à l’encontre de la prescription de la Torah : “ Qu’il n’y ait plus de troubles comme celui de Korah’ et de son assemblée. “ 

Enfin, si un homme est amené à haïr son Maître, ses parents, son frère aîné, un Cohen, un érudit, une veuve, un orphelin ou un converti, il violera de nombreux autres interdits.

Par ailleurs, la haine est un sentiment abject pouvant conduire l’homme aux comportements les plus indignes, comme rechercher la douleur d’autrui et se réjouir de ses malheurs. 

Cette attitude peut même nous amener à commettre l’acte le plus méprisable qui soit, la dénonciation, ou pire encore, le meurtre ! 

La haine prive l’homme de toute sérénité, elle est le sentiment le plus exécrable qui soit pour toute personne sensée. 

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l