L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 51

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Effrayer son prochain

Celui qui cause une frayeur à autrui, que ce soit en poussant un cri ou en surgissant soudainement dans la nuit, devra rendre des comptes devant le ciel. 

Il est toutefois passible d’aucune sanction par le jugement du Beth Din. 

Il semblerait, selon le Rambam, que cet interdit entre également dans le cadre de ce chapitre, c’est à dire dans l’interdiction de causer un affront à autrui. 

Il est bon d’insister sur ce point auprès des enfants, surtout pendant la période de Pourim.

Cette décision, selon laquelle on ne rend compte d’une frayeur causée à autrui que devant le Ciel, n’est valable que si l’on n’a eu aucun contact physique avec la victime.

En revanche, si l’agresseur l’empoigne pour lui crier dans l’oreille ou s’il la poussé au moment où il l’effraie, il sera condamné à payer des indemnités par décision du Beth Din.

Réagir à une offense sur le vif

Certains avis soutiennent que celui qui subit une humiliation verbale a le droit de se défendre et de répondre à son agresseur, dans la mesure où il est quasiment impossible de se laisser insulter sans répondre. La Torah n’attend pas de nous que nous restions impassibles en toute situation, semblables à une pierre inerte et insensible.Cependant, l’homme sage apprendra à se défendre de manière détournée, sans se mettre en colère plus que de mesure.

Les hommes faisant preuve d’une grande piété optent, quant à eux, pour une attitude conciliante en toutes circonstances, par crainte qu’en répondant à l’offense, il ne laissent libre cours à leur colère. A leur propos, le Talmud enseigne : “Au sujet des hommes humiliés qui n’humilient pas, de ceux qui écoutent le blâme sans répondre, la Torah dit : Ceux qui L’aiment sont comme le soleil sortant dans toute sa vigueur.”

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l