L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 76

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Ne profanez pas mon Nom

La médisance ne procure aucune satisfaction
physique et aucune pulsion naturelle n’incite
l’homme à s’y prêter : il s’agit d’une faute à l’
état pur, sans qu’aucun facteur extérieur n’en
soit la cause.

Par conséquent, médire d’autrui revient à
rejeter sciemment le joug de l’Eternel et à
profaner Son Nom.

Il en résulte qu’en tenant de tels propos, on
transgresse également le commandement :
Vous ne profanerez pas Mon Nom Saint
(Vayikra 22,32).

Ceci est d’autant plus vrai si celui qui médit est
un homme de valeur, ou si la médisance a été
proférée publiquement.

Certes, ce commandement négatif ne
s’enfreint pas par le biais d’un acte concret,
mais simplement par une parole.

Mais pour autant, cette faute demeure d’une
gravité extrême, puisqu’elle peut, dans un cas
extrême, entraîner la mort.

La petite histoire ...

Ainsi, c’est à cause de la médisance proférée
par Doëg l’Adomite que Nov, la ville des
prêtres, fut détruite;

De plus, par sa faute, Chaoul et une partie de
ses descendants périrent.

Quant à Doëg lui même, nos Sages disent de
lui qu’il n’a pas de part au monde futur !

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l