L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 79

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Négligence dans l’étude de la Torah

Enfin, en disant du mal d’autrui, on fait fi du
commandement : “Tu en parleras” (des
paroles de la Torah), qui nous enjoint de nous
consacrer à son étude continuellement.

Par conséquent, ce verset nous interdit d’avoir
des discussions futiles, et à priori de
prononcer des paroles interdites.

Ceci s’applique également au verset suivant :
“Maudit soit celui qui n’accomplit pas les
paroles de cette Torah
” (Dévarim 27,26)

Le Lachon HaRa (la médisance) inclut toute
parole désobligeante prononcée envers
autrui, qu’elle soit vraie ou non.

On enfreint aussi cet interdit en proférant
toute parole susceptible de peiner, d’effrayer
ou d’humilier la personne dont on médit, si
ces propos arrivent à ses oreilles.

C’est le cas par exemple lorsqu’on raconte une
chose qui ne causera aucun dommage à
autrui, mais qui le mettra dans l’embarras.

A plus forte raison enfreint-on, cet interdit
lorsqu’on profère des paroles risquant de lui
causer un dommage matériel ou physique.
Mais même si l’on a la certitude que nos
paroles n’atteindront jamais ses oreilles, on
transgresse bel et bien l’interdit de médisance
pour chacune de ces mauvaises paroles, car
telle est la Volonté divine : un juif ne doit
jamais dire du mal de son prochain.

Si des mensonges s’ajoutent à des mauvaises
paroles, on n’est pas seulement un “médisant
mais encore un “diffamateur”, et c’est là une
faute plus grave encore.

Les personnes concernées

Médisance, délation et diffamation sont des
interdictions qui concernent les hommes
comme les femmes, en tous lieux et à
toutes époques.

Il faut éduquer les enfants à ne pas
commettre ces interdictione.

Et si l’on surprend son fils ou sa fille en train
de médire, on est tenu de les réprimander.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l