L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 80

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

La médisance envers autrui concerne aussi bien :

  • Médire sur le caractère ou le comportement d’une personne
  • Médire sur les mauvaises actions qu’il aurait commises peu ou longtemps auparavant
  • Médire sur les actions perpétrées contre son prochain ou contre D.ieu

Cela concerne aussi ses défauts, ses mauvais
traits de caractère, ou encore un différend
qu’on aurait eu avec lui.

On médit d’une personne également en
évoquant les mauvaises actions de ses
proches ou de ses parents.

Est aussi considérée comme de la médisance
toute parole accusant son manque de sagesse,
de finesse, de compétence professionnelle,
mais aussi sa faiblesse ou sa précarité
financière.

Enfin, même en parlant des biens d’autrui, en
évoquant par exemple la mauvaise qualité de
sa marchandise, on se rend également
coupable de médisance.

De qui ne doit-on pas médire ?

Il est interdit de médire de tout individu
appartenant au peuple d’israël, aussi bien un
homme qu’une femme.

On ne médira pas non plus d’un enfant, si ces
propos peuvent lui porter préjudice, ou s’il est
suffisamment mûr pour être vexé ou se sentir
humilié en entendant les propos blessants
prononcés à son encontre.

Il n’y aucune distinction entre un proche
parent et un étranger, entre une personne
aimée ou détestée, une personne importante
ou ordinaire, un érudit ou un inculte : dans
tous ces cas, il est interdit de médire d’un Juif,
en sa présence comme en son absence.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l