L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 81

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Médire de la terre d’Israël

Il est également défendu de dire du mal de la
terre d’Israël, de ses fruits, de ses habitants,
de son climat, ainsi que de tout ce qui la
concerne.

C’est en cela que les éclaireurs, envoyés par
Moché Rabbénou, fautèrent en revenant de
leur expédition.

Pour avoir porté une diffamation sur la Terre
promise, nos pères errèrent 40 ans dans le
désert et furent condamnés à l’exil en cette
date funeste du 9 Av.

Médire de soi-même

S’il est permis de médire de sa propre
personne, on veillera néanmoins à n’inclure
personne d’autre dans ses propos.

Cette permission de l’auto-médisance ne
concerne que les défauts ou les mauvais traits
de caractère.

En revanche, étaler ses péchés au grand jour
reste interdit, et est considéré par nos Sages
comme de l’insolence : en les avouant ainsi
allègrement, on semble dire que l’on n’
éprouve aucune honte à les avoir commis.

En revanche, dans le cas particulier d’une
faute déjà rendue publique, il est bon d’avouer
ses fautes à autrui, afin de manifester ses
regrets et diminuer ainsi la profanation du
Nom de D.ieu qui en résulte.

De même, il convient d’avouer publiquement
une faute commise vis à vis d’autrui, afin
d’apaiser celui ou celle qu’on aura blessé.
Enfin, on agira de même si nos aveux sont
nécessaires pour disculper autrui, soupçonné
à tort.

En dehors de ces contextes, on n’avouera ses
fautes que devant une personne sage et
érudite, pour connaître la voie du repentir.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l