L'homme et son prochain

Etude du Jour - Numéro 83

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Peut-on médire, en toute raison, si l’on a été témoin oculaire ?

Il est interdit d’évoquer non seulement les
fautes appartenant au passé, les fautes de
jeunesse ou celles des parents, mais même
celles commises en notre présence, et dont la
réalité ne ferait aucun doute.

Ceci est vrai dans tous les cas :

  • que la faute ait été perpétuée une seule fois ou à plusieurs reprises,
  • qu’elle soit interdite par ordre rabbinique ou par la Torah,
  • qu’elle ait été commise contre autrui ou contre le Créateur.

En toute circonstance, on ne devra pas médire
d’autrui mais au contraire, le juger avec
bienveillance.

On considérera qu’il a certainement omis
cette interdiction, qu’il l’a enfreint par
inadvertance ou, tout simplement, qu’il s’est
déjà repenti.

Cette règle est identique pour les mauvaises
qualités de coeur.

Que l’autre pèche par la colère ou l’orgueil, ou
qu’une valeur morale lui fasse simplement
défaut, rien ne justifie qu’on médise de lui.

La divulgation de cette information l’affectera
assurément, et pourra même lui causer
préjudice.

Par exemple, dire d’un homme qu’il est faible
physiquement lui fermera la porte aux menus
travaux.

Si l’on divulgue sa précarité financière, qui
voudra de lui comme associé ?
S’il est Rabbin ou qu’il occupe une fonction
publique, il pourrait en venir à perdre son
emploi si l’on découvrait l’un des ses défauts.

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l