Il est interdit de dire même de « la poussière de
Rékhilout » (ce concept sera étudié plus tard).
S’il a entendu des propos qui prêtent à équivoque, il
lui est interdit de les rapporter en laissant entendre
que l’intention de celui qui les a dits était péjorative.
S’il estime que l’auditeur interprétera la chose de
manière péjorative, il s’agit par exemple d’une
personne grognon ou parce qu’ils sont fâchés, il est
interdit de lui rapporter les faits même s’il laisse
davantage entendre une interprétation favorable, car
il est certain qu’il le jugera négativement.
Certains sont d’avis qu’une chose dite en
présence de trois personnes ne contient pas de
Rékhilout mais en pratique, il ne faut pas s’appuyer
sur cette opinion.
Même s’il raconte les faits à une autre personne, si
son intention est que la chose parvienne à la personne
en question, c’est interdit.
Il est interdit de raconter à un individu que son associé
projetait à un moment de le quitter.
De même, il est interdit de raconter aux futurs
beaux-parents que le jeune homme voulait rompre le
chiddoukh (proposition de mariage), etc.
Cet interdit s’applique même si la chose a déjà été
dite en présence de trois personnes car il est certain
qu’ils se mettront en colère contre lui et il subira peut-
être aussi du tort ou de la peine.
Cela constitue également du lachon hara