Lachon Hara

Etude du Jour - Numéro 63

Qu’Hachem apporte la guérison à tous les malades d’Israël et protège tout son peuple de cette épidémie et envoie le Machiah

Il est permis de s'en méfier

Il est interdit de croire du lachone hara même si deux personnes ou plus ont tenu les mêmes propos. Il est seulement permis de s’en méfier. Même si un bruit court qu’untel a commis un péché, il ne faut pas y croire mais seulement prendre ses précautions. S’il le raconte à d’autres après que les faits aient déjà été publiés, il veillera à ne pas avoir l’intention de publier davantage les faits. Il est permis d’accepter et de croire du lachone hara sur une personne ayant la réputation d’être « racha’ » (impie), qui transgresse des interdits connus de tous. S’il dit du lachone hara et tient des propos diffamatoires à son propre sujet et au sujet d’un tiers, il est permis de croire ce qu’il a dit à son sujet mais pas au sujet du tiers.

Autres précisions

Même si l’auteur des propos est, à ses yeux, « fiable comme deux témoins », il n’a pas le droit de croire ses propos. C’est seulement lorsqu’il dit d’une personne qu’elle transgresse des interdits notoires, ce qui, à ses dires, l’autorise à prononcer du lachone hara sur cette personne, qu’il pourra le croire. Mais même dans ce cas, ce n’est permis que lorsque le locuteur a lui-même été témoin de la chose. Il n’est alors autorisé qu’à le croire, mais pas à raconter le fait à d’autres, ou de porter préjudice financièrement ou physiquement à la personne visée. Cependant, de nos jours, personne ne répond au critère de «fiable comme deux témoins ».

Pour L’élévation de l’âme de Hanna Lina Bat Lola Laure za’l