Le problème de la parnassa est trop difficile à supporter, que puis-je faire ?

 

Bonjour Rav,

Voici ce qui me tourmente : Mon problème est la parnassa.
Je sais qu’il y a des gens qui n’ont rien et qui vivent sous le seuil de pauvreté.

Moi toute ma vie, j’ai prié, supplié, imploré HACHEM de m’accorder une parnassa, et je n’ai RIEN.
Mon mari me dit que notre problème est passager, que D. est là et qu’Il nous aide…
Mais là, voyez-vous,  je n’en peux plus, je doute.

J’aimerai voyager en France pour me recueillir sur la tombe de ma mère, et même ça, je ne peux pas le faire, faute de moyen financier.

Que doit-je faire ?
Nous sommes pratiquants (Chabbat, fêtes, cacherout, pureté familiale, tsédaka…..) ; je vous en supplie, aidez-moi !
S’il y a une prière spécifique à faire, dites le moi.

MERCI.

 

Réponse du Rav Ron Chaya :

Chalom,

Sache que nous nous trouvons à la veille d’évènements extrêmement décisifs dans le monde.
‘Has véchalom, il y a peut être un mauvais décret qui pèse sur votre famille, et personne ne peut dire qu’il est propre de tout péché, et peut être que D., dans sa miséricorde infinie, a commuté le décret en argent plutôt qu’en maladie ‘has véchalom.

Il est écrit « Ani né’hchav kémèt« ,
un pauvre est considéré comme un mort.

Je suis convaincu que tu seras d’accord avec moi qu’il vaut mieux être pauvre que mort.
Baroukh Hachem toi et ta famille êtes en bonne santé, tu n’es pas divorcée, tu habites eretz Israël.

Tu devrais être heureuse d’avoir ce que tu as.
Il est vrai que la parnassa est très difficile, mais on peut dire aujourd’hui que c’est un problème international.

Sache que tu n’as pas de mitsva particulière à aller te recueillir sur la tombe de ta mère.

Pour une bonne parnassa, il existe quelques ségoulot :

  • Il est bien de faire netilat yadayim avec beaucoup d’eau,
  • Il est bien que le mari honore bien sa femme,
  • Il est bien aussi de faire le Chabbat dans les moindres petits détails surtout au niveau de la parole,
  • Ne pas se mettre en colère,
  • Et enfin il est bien de dire bircat hamazon avec joie.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence : 4202
Date question sur Leava : 2008-11-09 14:11:44