Best Regards sur les livres de Kabbale en français, et sur des femmes…

Chalom Rav,

Ma question concerne l’étude de certains livres et de leur auteur si vous connaissez;
d’abord ceux de la collection Verdier avec Charles Mopsik comme traducteur .
Sont ils recommandable , même sur les introductions de kabbale ? ( les rites qui font D)

Ainsi que le nouveau livre de Rav Aroush  » beriti chalom » , il parle de chemira enayim et l’importance de la prichout dans le couple .
Il dit que c’est une mitsva de la torah si j’ai bien compris de ne porter Absolument aucun regard sur aucune femme , car on serait déjà en train d’enfreindre les interdits de la torah .
Fait il partie d’un mode de pensée ou est il vrai, car pour ne pas fait de kitroug nos rabbins regarde les femmes de façon correct mais même ce simple regard serait lui même un interdit .
Et j’ai entendu que Rav Errera était du même avis.
Pouvez vous m’éclairer dessus , et si on peut recommander de suivre cette façon de fermer les yeux dans la rue.

J’ai aussi une question sur la prière et l’hitbodedoute, sont ils considérée min haTorah ou seulement dérabanane ?
Car le Choul’han Aroukh rapporte que ce qui était plongé dans la Torah avait a l’époque une raison d’en être dispensé par leur étude.
Dans ce cas la question se pose.

Pareil pour connaitre importance de lhitbodedoute et dans quelle mesure peut elle prendre place par rapport du limoud Torah. TODA RABA

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Il ne faut pas lire de livres sur la kabbale en français.

Je n’ai pas lu le nouveau livre de Rav Arush « Briti Chalom ».

Comme il est écrit dans la halakha Michna Beroura :
Si on regarde ne serait-ce que le petit doigt d’une femme pour profiter de ce qu’on voit, on transgresse l’interdit de la Torah « Lo tatourou a’haré einékhem », mais voir sans profiter est permis, si ce n’est pour quelqu’un de haut niveau à qui on recommandera même de ne pas regarder des femmes ainsi, c’est-à-dire même sans aucune jouissance.
Dans tous les cas, qu’il y ait jouissance ou non, il est interdit de regarder les parties d’une femme qui sont censées être voilées.
(Michna Beroura Choul’han Aroukh Ora’h Haïm chapitre 75, alinéa 7)  

Il y a une mitsva de prière de la Torah et dérabannan.

De la Torah :
D’après le Rambam, il faut au moins une fois par jour dire une louange à Hachem, une demande et un remerciement.
Par exemple, si on dit à Hachem : « Tu es grand », « je Te demande de m’aider » et « merci », d’après la Torah, on a fait notre devoir de prière.

Mais dérabannan, il faut faire les trois prières quotidiennes :
Cha’harit, Minha, Arvit.

D’après le Ramban (Na’hmanide), on ne fait de prière de la Torah que lorsqu’on est dans une situation de détresse et qu’on crie à Hachem.

La hitbodedout n’est certainement pas une mitsva de la Torah, elle ne peut en aucun cas prendre la place du limoud Torah, il faudra y consacrer quelques minutes par jour, pas plus.

Ainsi ont agi tous les grands de la Torah que nous connaissons et avons vu, et qui eux-mêmes ont reçu cela des générations passées, et eux-mêmes des générations précédentes, ainsi depuis des siècles et millénaires.

Pessa’h Cacher vésaméa’h

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

Référence Leava : 70043
Date de création : 2016-04-08 00:09:42