Quelle est la cacheroute du rhum en Israël ? Peut-on prendre un objet délaissé dans la rue ?

 

Rav Chaya bonjour,

J’ai plusieurs questions a vous poser :

  1. Quelle est la cacherout du rhum en Israël ?
    Est-elle la même qu’en France a savoir qu’il faut qu’il ait été mis en bouteille a la plantation ?
    Ici en Israël le rhum est très peu vendu et si l’on en trouve ou il n’en a pas le gout ou le tampon de cacherout est plutôt aléatoire !
    Quel tampon de cacherout doit il avoir ?
  2. Ai-je le droit de prendre pour moi un objet qui a été délaissé dans la rue par son propriétaire depuis plusieurs mois et qui commence a se détériorer du fait des intempéries ?
    En général a partir de quand peut on « s’approprier » les objets délaissés ainsi sans tomber dans la havera de gniva ?
  3. A-t-on le droit et le devoir de parler constamment de mariage a un enfant en age de se marier et de lui rabâcher quotidiennement cette mistva ?

Je vous remercie
Chabath chalom

 

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom,

Voici la réponse à tes questions :

  1. Voici les variétés de rhum cacher que ce soit en Israël ou à l’étranger.
    Je tiens ces informations du site kosher liquor list. : 

    – Le Rum Bacardi 8 et le Rum Bacardi Black Select sont permis même sans tampon de cacherout.
    – Le Bacardi superior n’est permis qu’avec un tampon de cacherout.
    – Le Captain Morgan Original Spiced Gold n’est pas cacher, par contre le Captain Morgan Spiced Rum est autorisé.
    – Le Negrita n’est pas cacher.
    – Le St James White est cacher même sans tampon de cacherout.

  2. En Israël, s’il s’agit d’un objet perdu (et non posé par son propriétaire) contenant un signe de reconnaissance, par lequel son propriétaire peut prouver qu’il lui appartenait, il y a l’obligation de prendre cet objet dès que nous le voyons, et si on ne le fait pas on transgresse un lav Déoraïta, une interdiction de la Torah de « lo toukhal léhit’alèm, tu ne pourras pas ignorer (l’objet perdu de ton prochain) », on doit donc l’amener chez soi et on doit faire une hakhraza c’est-à-dire annoncer (en posant des petites annonces écrites dans les lieux publics tels que synagogues, Mikvé, épiceries, aux alentours de l’endroit où cette chose a été trouvée) que l’objet untel a été trouvé en écrivant son numéro de  téléphone, son nom et son adresse et en disant que la personne pourra venir récupérer l’objet perdu lorsqu’elle pourra prouver qu’il lui appartient en citant un signe de reconnaissance.On doit faire cela immédiatement, bien sûr avant que cet objet ne se détériore, et aussi avant que la personne qui l’a perdu puisse avoir quitté le quartier ou oublié qu’il l’a perdu.

    Si après avoir agir ainsi, personne n’est venu prendre cet objet, si on peut facilement acheter dans le commerce un objet exactement pareil car il s’agit d’un objet tout à fait commun, on pourra l’utiliser pour nous-mêmes en nous engageant moralement à en acheter un nouveau lorsque son propriétaire se manifestera.

    S’il s’agit d’un objet dont on ne peut pas acheter facilement son pareil exact sur le marché, on ne pourra pas l’utiliser, on devra le garder jusqu’à ce que vienne Eliahou Hanavi qui nous indiquera l’identité de la personne qui l’a perdu et à qui on le restituera.

    Si l’objet trouvé n’a as de signe de reconnaissance par lequel son propriétaire peut prouver qu’il lui appartient, celui qui l’a trouvé peut se l’approprier.

  3. On doit lui expliquer qu’il a la grande mitsva de se marier.
    Mais du moment qu’il répond qu’il a compris et qu’il agit dans ce sens, on arrêtera de lui en parler.Mais si nous voyons qu’il ne fait pas la hichtadlout nécessaire, les tentatives nécessaires pour se marier, on le lui rappellera.
    Tout cela dans le cadre des lois de tokha’ha, de correction.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

 

 

Référence Leava : 22326
Date de création : 2013-01-23 09:01:59