Quels Téhilim sont les plus appropriés à lire sur la tombe d’un proche ?

 

Chalom Rav,

J’aurais voulu savoir selon votre avis, quel est Téhilim est-il plus approprié de lire sur la tombe d’un proche ou d’un Tsadik ?
Y’en a-t-il un préférentiellement qui est conseillé (ou même plusieurs) ?

Merci à vous!
Shalom

 

 

Réponse du Rav Ron Chaya : 

Chalom Sarah,

Quand on va sur la tombe d’un proche, il est bien de lire les Téhilim du chapitre 119, en lisant précisément les Téhilim commençants par les mêmes lettres que son prénom.

Je m’explique:

  • Le chapitre 119 de Téhilim est constitué de 22 x 8 versets, c’est-à-dire que les 8 premiers versets commencent tous par la lettre alef, les 8 versets suivant commencent tous par la lettre beit, les 8 versets suivants par la lettre guimel, etc., pour les 22 lettres de l’alphabet hébraïque.
    On lira les lettres constituant le prénom du défunt et celui de sa mère.

Par exemple, s’il s’appelle Moché ben ‘Hana, on lira :

Après :

  • Il sera bien de lire aussi les Téhilim Noun, Chin, Mem et ,
    formant le mot néchama
  • Et il y en a aussi qui rajoutent les Téhilim Kouf, Rech, Ayin, et puis Sin, Tet, Noun,
    formant un nom de D. qui a la puissance de casser les forces du mal.

Quand on va sur la tombe d’un Tsadik, il est bien de lire pitoum haketoret, ensuite de lire 7 fois le Téhilim 29, ainsi que 7 fois Ana békhoa’h, il est bien si possible de le faire en tournant 7 fois autour de la tombe du Tsadik en lisant chaque fois ou le Téhilim 29 ou Ana békhoa’h ou les deux.
Ensuite on lira les Téhilim qu’on désirera.

Quelques autres petits conseils concernant le pèlerinage de tombes d’un proche ou d’un Tsadik :

  • Avant toute étude qu’on fera près de la tombe d’un proche ou d’un tsadik, on dira que cette étude de Torah est faite en son honneur ou pour l’élévation de son âme.
  • Il est bien de mettre une pierre sur la tombe quand on arrive et de l’enlever quand on repart.
  • Il est bien de mettre la main gauche avec les cinq doigts sur la tombe.
  • Il est bien, avant d’arriver sur la tombe, de donner une pièce de tsédaka pour l’élévation de l’âme de la personne défunte sur la tombe de laquelle on va se recueillir et dire que la pièce aille dire à la néchama du défunt que nous sommes venus sur sa tombe.
  • En arrivant à la tombe, on dira d’abord ‘hatati, aviti, pachati (j’ai péché), en pensant véritablement à faire Téchouva.
  • On n’ira pas deux fois la même journée sur la même tombe.

Une femme qui a eu sa menstruation et qui n’a pas encore été au mikvé, n’ira pas se recueillir sur les tombes.
Si sa menstruation est finie mais qu’elle n’a pas encore été au mikvé, certains avis l’autorisent, on ne pourra donc l’autoriser qu’en cas de force majeure.

Au revoir,
Rav Ron Chaya

Référence Leava : 7756
Date de création : 2009-12-24 23:12:37