Chalom Rav
En ce qui concerne Barékhou, les séfarades ne se lèvent que le vendredi soir.
Qu’en est-t-il si dans une communauté séfarade, on se lève tout le temps pour Barekhou, faut-il aussi se lever (car on ne se sépare pas du tsibour) ou bien rester assis ?
Toda Rav et Kol Touv.
Réponse du Rav Ron Chaya :
Chalom,
Effectivement, les Séfaradim ne se prosternent pas lorsqu’ils répondent « Baroukh Hachem Hamévorakh Léolam Vaèd« , mais le Chalia’h tsibour se prosterne lorsqu’il dit « Barékhou« .
D’ailleurs, je pense que c’est pour cela que l’erreur est rentrée :
Les publics étaient ignares et, voyant que le Chalia’h tsibour (qui était censé être le ‘Hakham/le Sage) se prosternait, ils ont commencé eux aussi à se prosterner.
Mais c’est une erreur.
Maintenant, il est interdit de se prosterner, mais permis de se lever.
Donc bien que l’habitude est de se lever pour le Kaddich uniquement le vendredi soir, pour recevoir la Tosséfet roua’h de Chabbat, si on veut se lever pour le Kaddich, il n’y a pas de problème ; surtout si toute la communauté le fait.
L’interdiction n’est pas de se lever, mais de se prosterner, donc si tout le public se lève pour répondre par exemple « Baroukh Hachem Hamévorakh Léolam Vaèd« , on peut se lever ; mais il ne faudra pas se prosterner.
L’interdiction, en effet, n’est que de se prosterner.
Rav Ovadia Yossef Zatsal dit que c’est un peu un acte d’orgueil de se lever au Kaddich alors qu’on n’en a pas l’obligation, si tout le monde reste assis, mais si quelqu’un veut le faire (j’ai des amis qui le font ; ils préfèrent rester debout pendant le Kaddich), la solution est qu’il se lève un peu avant et s’asseye un peu après, comme cela, on ne montre pas qu’on se lève exprès pour le Kaddich ; on s’est levé un peu avant, et on est resté debout un peu après.
Une personne qui est debout pendant le Kaddich n’a pas le droit de s’asseoir pendant celui-ci, jusqu’à ce qu’on arrive au Amen de daamirane béalma.
Kol touv, et au revoir,
Rav Ron Chaya
Les publics étaient ignares et, voyant que le Chalia’h tsibour (qui était censé être le ‘Hakham/le Sage) se prosternait, ils ont commencé eux aussi à se prosterner.
Mais c’est une erreur.
Donc bien que l’habitude est de se lever pour le Kaddich uniquement le vendredi soir, pour recevoir la Tosséfet roua’h de Chabbat, si on veut se lever pour le Kaddich, il n’y a pas de problème ; surtout si toute la communauté le fait.
L’interdiction, en effet, n’est que de se prosterner.
Rav Ron Chaya
Référence Leava : 79636
Date de création : 2018-01-01 08:52:24